RDC : Pourquoi pas nous (jeunes apolitiques) ? : Tribune de Samuel Mukuna
Nous vivons dans un pays qui se veut démocratique, mais qui n’est pas encore prêt à respecter les textes légaux qui le régissent entant que tel.
Nous référant à la constitution de notre pays, en son article 139 : «l’administration publique est apolitique, neutre et impartiale. Nul ne peut la détourner à des fins personnelles ou partisanes. Elle comprend la fonction publique ainsi que tous les organismes et services assimilés».
Mais hélas ! Cette disposition légale reste jusqu’à ce jour un simple exposé sur le papier.
Depuis la troisième jusqu’à la quatrième et actuelle République, l’avenir de la jeunesse que nous représentons est hypothéqué par les politiques Congolais.
Toutes les nominations au sein de l’administration publique doivent faire l’objet d’un débat politique ; les entreprises publiques du portefeuille Congolais sont politisées et partagées entre les partis politiques membres de la majorité au pouvoir, et même l’accès aux fonctions publiques se fait sur base de recommandations et affinités politiques.
Vous pouvez être détenteur de plusieurs diplômes et avoir des compétences nécessaires, mais tant que vous ne serez en mesure de lèche-bottes ou de vous faire «PUR PETIT» d’un politique X ou Y, votre sort sera incertain en RDC, pays de Lumumba.
Les jeunes sont contraints d’appartenir à la famille politique dirigeante (USN) pour espérer à une vie d’aisance, ceux qui sont apolitiques sont écartés et discriminés au vu et au su de tous comme si le Congo était un bien commun d’une famille politique (USN), un acte qui est en contradiction avec l’article 13 de la constitution qui stipule que : «aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire.