RDC/Kinshasa : Les organisations de la Société Civile au banc de l’école pour apprendre le suivi de l’EPU de l’ONU

RDC : Les Organisations de la Société Civile au banc de l’école pour apprendre le suivi de l’EPU de l’ONU

Une cinquantaine des membres des organisations de la société civile, OSC, venus de huit provinces du pays, entre autres de kinshasa, Tshopo, Nord-Kivu, Ituri, Lualaba, Équateur, Tanganyika et du Kasaï-Central prennent part dans un atelier de formation de 2 jours, soit du 19 au 20 octobre 2021 sur le processus de la mise en oeuvre des recommandations du 3ème cycle de l’examen périodique universel, EPU, de la RDC.
Ces assises ont été lancées par l’UPR-Info et ses partenaires, notamment le Centre Carter, le Bureau Conjoint
des Nations Unies aux Droits de l’Homme, BCNUDH, et la Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH, à Kinshasa au siège du Centre Carter situé dans la commune de la Gombe.

Pour le représentant du directeur du BCNUDH, M. Souleymane
Coulibaly, a indiqué que cet atelier vise à renforcer les connaissances et les compétences des membres des
OSC en leur fournissant des outils capables de les permettre de
planifier, suivre et évaluer la mise en œuvre des recommandation dans le cadre de l’EPU.

Marie Josée Ntshiaykolo, la représentante du Centre Carter a rappelé la raison d’être du Centre Carter en RDC, qui consiste de promouvoir les droits de l’homme, alléger les souffrances humaines, prévenir et résoudre les conflits, renforcer la liberté et la démocratie ou encore améliorer la santé des populations.

Elle a clôturé son speech en disant que le Centre Carter travaille dans la gouvernance du secteur minier, la transparence électorale, la promotion et la protection des droits humains.
C’est depuis 2009 que cette structure, appuie les OSC à travers le programme Maison des Droits de l’Homme, dans
l’élaboration et plaidoyer auprès des organes et le mécanisme de l’EPU. D’où son appel vibrant a été lancé à l’endroit des participants à cet atelier de formation, de ne pas attendre seulement la fin du cycle pour dénoncer là où ça ne va pas, mais tout compte fait, a fait savoir la directrice exécutive de l’UPR Info, Monamudi Mbikay.
Les résultats attendus à l’issue dudit atelier, c’est de faire une évaluation globale sur les avancées, les défis à relever, définir une feuille de route pour assurer une bonne application des recommandations dans le but de réaliser le rapport à mi-parcours
d’ici 2022.
Cet atelier prévoit les travaux en plénière et de groupe autour de huit sessions liées à une thématique tels que les indicateurs de droits humains, la protection de défenseurs des droits humains, la ligne de conduite et bonnes pratiques sur l’élaboration des rapports à mi parcours.

Hornela Mumbela

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