Equateur : l’UNPC et le JED abandonnent un journaliste à la prison centrale de Mbandaka
Equateur : l’UNPC et le JED abandonnent un journaliste à la prison centrale de Mbandaka
Alors qu’il couvrait une manifestation pacifique organisée par la Génération Consciente de l’Equateur le 18 novembre 2021 à Mbandaka, Chilassy Bofumbo journaliste reporter à la radio télévision Sarah et correspondant de flashinfoplus.com et de la Radio l’Essentiel émettant à Bukavu, a été arrêté brutalement au même titre que les manifestants et il a été jugé avec eux en procédure de flagrance le même jour pendant qu’il ne faisait que son travail de récolter, de traiter et de diffuser les informations.
Depuis son arrestation, aucune corporation des journalistes dont l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) une association qu’il est membre avec une carte en cour de validité n’a fait aucune déclaration pour dénoncer cette détention illégale du journaliste.
L’ONG Journaliste En Danger (JED) qui n’a jamais eu sa langue en poche face aux menaces et maltraitances des journalistes semble être induit en erreur par la section provinciale de l’UNPC/Equateur dirigée par Madame Esther KONGE taxée par les Mbandakais comme proche du Gouverneur BOBO qui cherche les têtes des journalistes travaillant dans les chaînes de ses adversaires politiques.
Dans un audio authentique qui a circulé dans les groupes WhatsApp de la Province de l’Equateur, on peut entendre Madame la Présidente de l’UNPC section de l’Equateur déclarer ne pouvoir défendre que les journalistes en danger et non les journalistes dangereux qui doivent s’en prendrent qu’à eux-mêmes.
Cette déclaration risquerait de confirmer l’hypothèse selon laquelle les responsables de l’UNPC/Equateur qui sont taxés être proches du Gouverneur s’acharnent à tout journaliste travaillant dans les radios de ceux qui sont considérés comme adversaires politiques du Gouverneur de l’Equateur ou les journalistes qui font les analyses critiques sur la gestion de la province.
Pour rappel, dans l’audience foraine en matière de flagrance tenue le 18 novembre 2021 pour juger le journaliste et les manifestants, les infractions d’outrage, de rébellion, d’imputation dommageable et d’incitation à la haine ont été retenues et le Gouverneur de l’Equateur s’était constitué partie civile au procès.
La rédaction