Equateur : le dictateur BOBO passe à la vitesse supérieure, l’État de droit en danger
Il suffit seulement compter le nombre des détenus privés du Gouverneur de l’Equateur dans la prison centrale de Mbandaka pour comprendre que cette province est transformée en un régime monarchique et c’est Monsieur BOBO le monarque.
A Mbandaka, chef-lieu de la Province de l’Equateur, la population ne cesse d’être surprise par les évènements malheureux qui se succèdent de jour en lendemain causés par ce Gouverneur qu’elle appelle « un bièle, un bièle ».
Aucune contradiction _parlementaire voire extraparlementaire est tolérée_.
Les médias dissidents sont fermés, les non adeptes sont soit révoqués de leur poste de travail, soit contraints à démissionner, les acteurs de la société civile et les activistes de droits de l’homme sont soit enlevés, soit arrêtés ou encore visités la nuit par les hommes armés non autrement identifiés.
Toute voix contraire à son diktat, est victime d’une traque soit par ses hommes armés considérés comme les Imbonerakurés du feu pierre Kurunzinza par la population, soit par les services de sécurité ou la justice qu’il utilise à des fins politiques.
Après la fermeture de l’Assemblée provinciale de l’Equateur au mois de septembre 2021 empêchant ainsi les députés provinciaux d’y accéder, celui qu’on appelle le tout puissant, Indjendje (BOBO) avait passé au tabbat quelques députés (ses électeurs) et avait procédé à l’arrestation de quelques-uns de leurs partisans qui les accompagnaient.
Au mois de novembre 2021, il ordonna la fermeture de la Radio Télévision Sarah, seule chaîne non caporalisée par le protégé d’Aselo OKITO (BOBO), l’arrestation des manifestants pacifiques dont l’activiste Joseph BAYOKO LOKONDO, NDJOLI APONGA, Juvenal EALE, Camille MOHANGI et le journaliste Chilassy BOFUMBO qui ne faisait que son travail de récolte des informations.
Il ordonna ainsi qu’on leur juge en procédure de flagrance dans un procès qu’il s’est lui-même constitué partie civile et une une somme de 10.000.000fc a été donné par son Ministre de la Justice EKABELA pour la condamnation des innocents.
En ce moment, ces gens sont détenus depuis 2 mois dans la prison centrale de Mbandaka.
Le 10 Janvier 2022, alors qu’ils manifestaient leur joie par rapport à la correspondance de Président du sénat Modeste BAHATI que le Chef de l’État avait confié la mission d’arbitrage des conflits entre les assemblées provinciales et les gouvernements provinciaux, une correspondance qui rejetait les décisions d’invalidation illégale des députés provinciaux de l’Equateur par celle qui se considère comme la Présidente de l’Assemblée provinciale de l’Equateur (Madame MOBULU), les trois députés provinciaux de l’Equateur (Hon. MOBEKI, Hon. MOBEKE et Hon. MONGONA) et 7 autres innocents dont les passants ont été arrêtés, tabassés et torturés par BOBO lui-même en personne et mis à la disposition de la police, transférés à l’auditorat militaire avant qu’ils soient une fois encore transférés au TRIPAIX de Mbandaka où ils ont été jugés en procédure de flagrance pour chef d’outrage, de propagation de faux bruits et de rébellion et une somme de 15.000.000fc a été encore donné pour leur condamnation.
Après avoir arrêté les élus du peuple (les députés provinciaux qui sont ses électeurs), il lui reste seulement d’arrêter le Chef de l’État lors de son passage à Mbandaka.
« Au stade actuel, BOBO compte 15 détenus privés dont 2 activistes de la Génération Consciente de l’Equateur, 3 journalistes, 3 députés et 7 autres personnes » denonce la Génération Consciente de l’Equateur.
Soutenu par le Ministre de l’Intérieur ASELO, Jean-Pierre BEMBA, Guy LOANDO et quelques députés nationaux et sénateurs cupides de l’Equateur qui reçoivent des enveloppes chaque mois, BOBO devient un intouchable à jamais et la population n’a que ses yeux pour pleurer.
Dans sa correspondance adressée au VPM/Intérieur, un élu de BOLOMBO redoute que plusieurs milliers des électeurs de ces élus arrêtés arbitrairement vengent leurs représentants et qu’il s’installe un climat de guerre civile à l’Equateur.
La Génération Consciente de l’Equateur précise que BOBO crée ces incidents pour éviter la tenue de la conférence de Gouverneur à Mbandaka pour que le Chef de l’État ne puisse pas constater sa megestion et son incompétence notoire.
Le Gouvernement central est invité à agir pour éviter le pire qui semble être inévitable.
La rédaction