Traite des personnes en RDC : un fléau qui fait des ravages, une riposte portée par la Présidence

La traite des êtres humains est un crime organisé, inhumain et destructeur. Elle consiste à recruter, transporter, détenir ou exploiter des personnes, souvent par tromperie, menace ou usage de la force, à des fins d’exploitation sexuelle, de travail forcé, de mendicité organisée, ou encore de trafic d’organes.

En République Démocratique du Congo, ce fléau a déjà fait de nombreuses victimes, en particulier parmi les jeunes filles, souvent promises à une vie meilleure à l’étranger, mais qui tombent dans les griffes de réseaux criminels. Les enfants non scolarisés, les personnes déplacées ou vulnérables sont également touchés, avec une inquiétante montée de la cyber-traite, facilitée par les réseaux sociaux et les plateformes numériques.

Conscient de l’urgence, le Président de la République a placé cette problématique au cœur de ses priorités, en confiant la coordination de la riposte nationale à une cellule spéciale : la Coordination pour la lutte contre les violences faites aux femmes et de la traite des personnes,rattachée à la Présidence.
À la tête de cette coordination se trouve Madame Chantal Mulop, Conseillère spéciale du Chef de l’État en charge de la jeunesse, du genre et de la lutte contre les violences faites aux femmes et la traite des personnes. Elle est épaulée par Monsieur Éric Kuku Nzalabar, coordonnateur adjoint, qui œuvre activement sur le terrain pour renforcer la prévention, la protection et la répression.
Ensemble, ils conduisent une stratégie nationale fondée sur :
• La coordination des actions gouvernementales et communautaires ;
• La protection des victimes, notamment les jeunes filles et les femmes ;
• La sensibilisation du grand public sur les dangers de la traite, y compris en ligne ;
• La collaboration avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer les capacités des acteurs.

Pour permettre à chaque citoyen de contribuer à cette lutte, un numéro vert gratuit et confidentiel a été mis en place : le 122. Accessible dans tout le pays, il permet de signaler tout cas de traite ou toute tentative suspecte de recrutement ou d’exploitation.

Sous la coordination de Chantal Mulop et Éric Kuku Nzalabar, la RDC se lève pour défendre les droits humains et protéger ses enfants, ses filles, ses communautés.
La traite des personnes demeure une affaire de tous, dénoncez toute sorte de traite car ne pas le faire c’est etre complice.

Agnelle MolaMola | equateurnews

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