Equateur : l’exécution des ordonnances du Chef de l’État monnayée par le parquet de Mbandaka

Depuis la signature des ordonnances portant grâce présidentielle en décembre 2021 par le Chef de l’État Félix TSHISEKEDI, ces ordonnances souffrent d’exécution dans la Province de l’Equateur 3 mois après la signature.

Dans une dénonciation partagée sur les réseaux sociaux le vendredi 04 mars 2022, la Génération Consciente de l’Equateur a indiquée que les autorités pénitentiaires et judiciaires de l’Equateur demandaient l’argent aux prisonniers éligibles pour leur libération.

« La prison centrale de Mbandaka compte 20 prisonniers avec des infractions benines éligibles aux ordonnances qui devraient en principe bénéficier de leur liberté depuis le début du mois de janvier mais le principe de la liberté est remplacé par la détention qui est une exception en droit, après avoir payé 100.000fc chacun, exigence de la prison centrale de Mbandaka, c’est le tour du parquet près la cour d’appel de l’Equateur d’exiger 250.000fc par famille des prisonniers bénéficiaires de la grâce, condition sinequanone pour leur libération » dénonce la Génération Consciente de l’Equateur.

Après l’analyse d’un document authentique donné par le parquet de Mbandaka, 16 personnes sont bénéficiaires de cette grâce mais leur libération tarde toujours à intervenir.

Interrogé, un proche du PROREP avoue que ce dernier travaille d’arrache-pied pour l’exécution de ces ordonnances mais il n’arrive pas à expliquer le pourquoi du retard.

La Génération Consciente de l’Equateur pense que zapper les ordonnances du Chef de l’État, c’est franchir la ligne rouge, elle appelle par ailleurs le Gouvernement central à agir rapidement pour stopper ce qu’elle qualifie de délinquance administrative à l’Equateur.

Le parquet de l’Equateur reste l’unique en RDC où les ordonnances du Chef de l’État souffrent d’exécution.

La rédaction.

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