Enquête Congo Hold-Up : cité dans un scandale du siècle, la démission ou la révocation de Guy LOANDO très attendue
Cité dans un scandale du siècle, la démission ou la révocation de Guy LOANDO est très attendue.
Depuis le début de l’année 2019, tout congolais se posait la question sur les origines de la fortune d’un jeune tombé comme le cheveu dans une soupe, lui c’est Guy LOANDO MBOYO, élu sénateur en 2019 et actuellement Ministre d’Etat en charge de l’aménagement du territoire.
Il était en même temps politicien, philanthrope, opérateur économique.
Si c’est l’homme qui gère l’argent, pour Guy LOANDO ce principe était inversé et c’est l’argent qui le gerait.
Comme tout nouveau riche qui se respecte, Guy LOANDO n’a pas hésité de faire la folie avec son argent d’origine douteuse : payer les gens pour ses accueilles et ses activités politiques; ouvrir plusieurs chantiers de fois inachevés ; réhabiliter des écoles ; payer les enseignants à la place de l’État ; rémunérer les députés provinciaux à la place de l’État ; soutenir les Gouverneurs médiocres; payer les musiciens et comédiens et tenter acheter tout celui qui lui critique.
2 ans après, le flou continuait de planer sur les têtes des congolais consciencieux qui ne cessaient de se poser la question sur l’origine de sa fortune dans notre pays ou l’État est incapable de poser la question à un citoyen qui s’auto-proclamme millionnaire et dépense follement de l’argent.
Ces questions embarrassantes des congolais n’ont pas attendu 2022 pour avoir des réponses fiables.
Dans une enquête intitulée «Congo Hold-up», menée par des médias internationaux et des ONG dont la publication a débuté vendredi 19 novembre 2021, Guy LOANDO MBOYO y figure et joue un rôle important dans cette mafia qui consiste au pillage des ressources congolaises pour l’enrichissement illicite.
Le rapport accablant de cette enquête qui cite les congolais et les étrangers qui se sont enrichis illicitement en complicité avec le clan KABILA montre que Guy LOANDO MBOYO possédait 20% des parts de Congo Construction Company jusqu’au 25 juillet 2017 mais il n’est pas, à première vue parce qu’il aussi associé dans la société de gestion de péage du Congo (SOPECO).
Selon la Radio France Internationale (RFI), Guy LOANDO n’est pas inconnu dans les milieux d’affaires chinois en RDC, son <<mentor>> et partenaire d’affaires comme il le renvendique lui-même sur le site internet de sa fondation, n’est autre que « Simon » Cong Maohuai, patron de l’Hôtel Fleuve Congo (qui sert de siège à CCC) et de la Société de gestion de péage du Congo (SOPECO) qui gère les juteux péages de l’ex-katanga et du Kongo Central.
Ces révélations troublantes n’ont pas laissé indifférent les congolais et surtout les activistes de droits de l’homme.
Joel EKOFO défenseur des droits humains et originaire de même province que Guy LOANDO dépassé par la réputation des personnalités de la Tshuapa qui ternissent l’image de cette Province en commençant par BOONGO NKOY, Willy BAKONGA, ETENI LONGONO et Guy LOANDO écrit : « Rapport Congo Hold-Up : La Tshuapa encore odieusement représentée par l’un de ses dignes fils. Turpitude! »
Willy MBONGO un jeune juriste originaire de l’Equateur écrit :
Qu’on se le dise ! Ministre Guy Loando MBOYO est cité dans un scandale du siècle.
« Le jour où les riches sans soubassements n’existeront plus, le peuple congolais ne sera plus dans la misère ».
Et d’ajouter : Lorsqu’on dénonçait l’origine inconnue de la richesse du ministre Guy Loando Mboyo, les gens nous traitaient des haineux…
Il nous manquait que des preuves de sa participation au pillage des minerais à l’Est du pays.
Merci à Congo Hold-up d’avoir exposé même le criminel des minerais, qui se passait d’un philanthrope, a-t-il conclu.
Honoré Mvula, Président du parti Front Patriotique et proche du Président TSHISEKEDI demande des explications à Guy LOANDO sur son compte Twitter.
La militante Rose KABALA n’est pas allée par quatres chemins pour demander sa démission : « Ministre warrior Guy Luando cité dans hold-Up, enrichissent illicite, nous attendons sa démission. A-t-elle écrit sur son compte Facebook.
Soupçonné d’avoir financé (avec cet argent) la requalification de la majorité parlementaire pour la création de l’Union Sacrée de la Nation avant d’être récompensé Ministre d’État, plusieurs observateurs ne croient pas à son départ du gouvernement SAMA et de sa poursuite.
La rédaction